Coussins DSI à absorption d’énergie

 
 
Pilotes qui commencent à apercevoir les risques liés à un atterrissage dur, sont de plus en plus intéressés par les coussins en mousse dite "à mémoire", ou plus précisément à absorption d'énergie, appelée parfois improprement
"dynafoam" (improprement, car Dynafoam® est un nom de marque appartenant à Saint-Gobain, réservé aux thermoplastiques réticulables pour la mise en site des joints spéciaux). Ces risques des lésions de la colonne vertébrale augmente avec l'âge. Même si cela peut arriver à un pilote jeune, après 40 ans, nous sommes davantage concernés.

Si vous voulez en savoir plus, lisez les publications d'un éminent spécialiste américain, dr Tony Segal : elles sont à télécharger ICI,

et ICI, ainsi que les articles publiés par la BGA (British Gliding Association), et que dans la revue Freeflight.

Ces textes ne laissent aucun doute : le risque des lésions vertébrales consécutives à un “banal” atterrissage dur, est élevé et - surtout - il augmente avec l’âge. Mais la bonne nouvelle que l’on trouve dans les travaux du dr Segal est, que ce risque peut être sensiblement réduit par l’utilisation des mousses idoines, évitant la propagation d’une onde de choc le long de la colonne vertébrale.

COUSSINS POUR LA PROTECTION DES PILOTES

La société D.S.I. (Dynamic Systems Inc.) fabrique des coussins en mousse élastomère de haute
densité (80 kg/m3) à cellules ouvertes, avec une propriété d’absorption d'énergie des chocs particulièrement marquée.

Issue de la recherche de la NASA, la SunMate® (souvent appelée improprement "mousse à mémoire", et même "viscoélastique à mémoire", ou bien "Dynafoam") est une mousse à capacité d'absorption d'énergie.

En effet, elle a une capacité de restitution lente d’énergie (d'où l'effet "mémoire"), au point qu’elle en absorbe une grande partie. Elle réduit la pression du poids du corps et la fatigue de la position assise en uniformisant et égalisant la distribution des pressions. Sa structure à cellules ouvertes augmente et optimise la circulation d’air sur la peau, facilite la ventilation et réduit ainsi le réchauffement.

Elle existe en plusieurs épaisseurs, et en huit duretés, de extra-souple à extra-ferme, plus la T50E spéciale. En particulier en qualité T50E, cette mousse est utilisée pour la construction des sièges éjectables !

Afin d’obtenir la bonne protection contre les chocs, il convient d'adapter la dureté et l’épaisseur de la
mousse au poids du pilote et à la surface du contact (voir les tableaux ci-contre et ci-dessous). Les mousses fermes protègent mieux, mais elles peuvent s'avérer très inconfortables pour qui doit rester longtemps assis. Les mousses souples sont davantage confortables, mais il faut une épaisseur plus importante pour obtenir la même capacité d’absorption d’énergie.
La difficulté peut provenir d’un manque de place dans le cockpit étroit d’un planeur, ce qui limiterait une épaisseur possible. Une solution dans ce cas est de composer plusieurs couches de mousses plus fines, mais de duretés différentes, afin d’obtenir une bonne protection et un confort satisfaisant, dans des dimensions acceptables.



Une remarque importante : ces mousses sont très sensibles au UV, il faut donc absolument les protéger du soleil. Offrez leur une housse, et elles vous accompagneront longtemps.

En comparant le coût d’acquisition et de mise en œuvre de cette protection avec l’efficacité surprenante qu’elle procure, on constate que c’est certainement, à côté de son parachute, un de deux meilleurs investissements liés à la sécurité qu’un pilote de planeur puisse faire.


Une protection efficace de votre dos, à partir de 26 € TTC !

 

Le moyen le plus efficace pour protéger sa colonne vertébrale