Diana-3 et Diana-4

 

Le planeur suprême, Diana-2 et ses performances exceptionnelles ont toujours suscité tant des questions sur la suite... Diana-2 a reçu une pluie des médailles dans sa classe course (15 m à volets), mais il était optimisé pour cette classe et cette envergure, dont la modification paraissait difficile et laborieuse. Fin 2016, lorsque la société Avionic a repris les droits des héritières du constructeur précédent, ing. Bogumił Bereś, et a remis le planeur en production, nombreux fussent les pilotes qui nous interrogeaient sur les développements possibles. Le premier pas, c'était l'ajout d'un turbo électrique "FES", dont STC est en cours en cette année 2018.

Le nouveau fabricant introduit continuellement des nouvelles améliorations, en rendant le planeur plus facile et plus agréable à utiliser, mais le talent du professeur Kubryński, et la passion de l'équipe qui suit le projet, suggéraient de faire le pas suivant. Désormais c'est une chose faite. Diana-2 aura une "petite" sœur (en fait, plus grande)... ce sera le Diana-3 en classe 18 m.

On ne change pas une équipe qui gagne : la réussite du Diana-2 provient surtout du dessin de l'aile avec son profil original, étudié par le professeur Kubryński. Diana-3 profite du même profil, et de même forme elliptique, mais son aile étant optimisée pour l'envergure de 18 m, elle n'aura pas la possibilité de changer d'envergure, comme c'est aujourd'hui à la mode.

Nous espérons évidemment que les performances exceptionnelles du Diana-2 dans toutes les conditions et tous les types de temps, lui permettant de figurer aux premières places des compétitions internationales se retrouvent dans ce nouveau modèle.
Ces ballasts, dignes héritiers de ceux du Diana-2, lui permettent d'emporter 240 litres d'eau, ce qui lui offre la charge alaire aussi élevée que celle de sa sœur ainée.
Sa charge alaire peut ainsi varier de 37,7 kg/m² jusqu'à 57,4 kg/m².

Le Diana-3 est plus grand et cet agrandissement a profité à la taille du cockpit : il est plus large, et par conséquent, plus confortable. Cela a permis d'utiliser une solution classique pour les commandes : le manche redevient central. En revanche, l'innovation est toujours de mise, avec le train rentrant électrique.

Avec une aile de 18 m, et un MTOW de 600 kg, le Diana-3 ne donne plus l'impression d'un modèle réduit... Il est pourtant très fin, et nous attendons impatiemment son affrontement aux cadors de la classe...

Une finesse calculée à plus de 54, et des qualités d'accélération comparables au Diana-2, lui annoncent un avenir pour le moins intéressant.

Le processus de certification a commencé, et nous ne pouvons pas - bien sûr - annoncer quand il sera terminé, cependant trois pilotes polonais ont déjà fait des réservations...
Mais c'est sans doute une question de patriotisme !...

CARACTERISTIQUES :

Envergure :                             18,00 m

Longueur :                                6,43 m

Hauteur :                                  1,30 m

Surface alaire :                         10,456 m²

Allongement :                         31,15

Masse à vide :                      306 kg

Masse maximale :                 600 kg

Facteurs de charge :         + 5,3 / - 2,65

Charge alaire :               de 37,7  à  57,4 kg/m²

PERFORMANCES :

A la masse de :                         600 kg

Finesse maximale (calculée) :   ≥ 54

Vitesse de décrochage :           70 km/h  (à la masse maximale)

Taux de chute minimal :          - 0,495 m/s

    (calculé à)                            73 km/h  (à la masse maximale)

VNE :                                        270 km/h 


Certificat de type : en cours

Potentiel : 1 600 heures (3 000 heures en cours)

Garantie du fabricant : 24 mois

Le Diana-3 sera exposé au salon AERO à Friedrichshafen.

Prix de base 2018 : sera communiqué à l'AERO

Tarif complet : à venir

Brochure à télécharger : Diana-3 (en pdf)

Bulletins de service à télécharger : NIL



 ET DE QUATRE : DIANA-4 !

Dû à son GMP disponible qui est le FES, le Diana-3 ne peut être qu'un turbo, c'est-à-dire, qu'il ne peut pas être certifié pour un décollage autonome. Pour assurer le décollage d'une machine de cette taille, il faut une hélice plus grande, ce que ne permet pas la garde au sol.
Le Diana-4 aura donc un pylône permettant l'utilisation d'une hélice plus grande.


En gardant la technologie révolutionnaire d'aile du Diana-2, le nouveau 18 m aura tout de même le système de montage d'ailes classique, c'est-à-dire, sans le logeronnet solidaire avec le fuselage, et on ne sera pas obligé d'utiliser de remorques spécifiques, plus larges ou plus hautes qu'en standard.