Treuils pour planeurs

 
 


Treuils TOST - 60 ans d’expérience, et... s'est fini...

Avec plus de 700 machines construites en 50 années d'activité, cette marque reste la première entreprise au monde dans sa spécialité.
Le premier treuil fut vendu par la société en 1956, cela fait donc bien 64 ans. Les treuils TOST sont aujourd’hui utilisés dans le monde entier, sur tous les continents. Ils sont d’ailleurs plutôt vivaces - les exemplaires 007 et 008 de 1957 sont toujours en service. Le n/s 702 a été livré en 2009 au Japon. Un de slogans publicitaires de la société était : “La plus petite entreprise d’envergure mondiale”. Du modèle T-03 des années 50, la marque est arrivée ay-u début du XXI siècle, à force des nombreuses petites améliorations à la série T-010, toujours gardant son esprit d’origine : simplicité et fiabilité sont des maîtres-mots.
D’une conception aujourd’hui classique, TOST utilise des moteurs à essence d’origine GM, et des ponts de camion pour la transmission. Ce sont généralement des Chevrolet 454-LS6, les V8 de 7,4 L de cylindrée, appelés "big-block". Ils développent 428 ch (320 kW), avec un couple assez généreux de plus de 500 Nm. Mais on peut y monter en option - si on en a besoin - des versions plus puissantes, développant plus de 500 ch, et même - pour les plus puissants - plus de 700 Nm…

TOST est toujours à la recherche de progrès et de nouvelles idées. Le premier treuil électrique était un TOST, et un des sept alors fabriqués est aujourd’hui exposé au Deutschen Museum à Munich, mais les autres ont été re-motorisés, car la technologie n’était pas encore au point. TOST a fabriqué aussi une quinzaine de treuils motorisés par des moteurs Diesel provenant des camions MAN ou Mercedes. Ce fut aussi le premier à expérimenter l’utilisation des câbles en Dyneema®.

Et toujours la même constance et continuité : TOST maintient un stock de 5 000 références des pièces détachées pour tous les modèles à partir de 1980.

TOST détient depuis 2006 le record d'endurance, battu par le club allemand d'Ottengrüner Heide sur un T-010, avec 373 décollages dans la même journée !

Le magazine “Vol à Voile” a publié un article au sujet des treuils Tost, dans son numéro 146, Janvier / Février 2011.

Une lente baisse d'activité vol à voile a entraîné une baisse d'activité de l'entreprise Tost-Startwinden (à ne pas mélanger avec Tost-Flugzeuggerätebau, laquelle se porte plutôt bien). Le coût fatal fut porté par la crise sanitaire 2020.
En 2021, après 65 ans d'existence, l'entreprise Tost-Startwinden a été liquidée.
FIN DE L'HISTOIRE.




Treuils GWE, une tradition batave : du Van Gelder jusqu’au Puma

Depuis 2007, Yankee-Romeo distribuait la gamme des treuils MEL :

  1. Van Gelder à 4 et 6 têtes (en configuration latérale)
  2. Léopard à 2 et 4 têtes (en configuration longitudinale)

D'une conception classique (moteur thermique + convertisseur hydraulique), motorisés par des puissants moteurs diesel Scania, DAF ou Volvo, ces treuils présentent une robustesse à toute épreuve, et surtout une résistance à l'épreuve du temps. 

Léopard-2 est équipé d’un moteur diesel Volvo à injection directe, de 9,36 l de cylindrée, 6 cylindres turbo avec intercooler. Ce treuil dispose d’une puissance 200 KW (272 CV) à 2100 t/min, ce qui représente un couple de 910 Nm. Le convertisseur (coupleur hydraulique) contrôle la vitesse du planeur au cours de la treuillée - il assure la vitesse de tambour constante lors de la réduction de la force de traction ; il fonctionne sous charge maximale sans surchauffe. Il est le cœur d’un treuil idéal : simple, fiable et efficace. Hélas, la société MEL a déposé son bilan en juillet 2009, et elle a été liquidée, fin 2009.

Vous pouvez voir ces treuils en action : sur YouTube.

Le record du monde battu !

Le nouveau record du monde de treuillée : samedi le 24/11/2007, sur le terrain belge de Weelde, le pilote de voltige néerlandais, Peter Mink de l'équipe MEL, a effectué aux commandes d'un ASK-21 une treuillée exceptionnelle, en la terminant à la hauteur de 1 718 m !  On peut voir ce vol sur une image JPG, ou bien télécharger une image Google-Earth.
Le treuil utilisé : un MEL VanGelder, équipé d'un tambour spécial et de 3 000 m de câble Dyneema® (D-Pro de chez Liros).

Le reportage de Gilze-Rijen, où les tests des treuils Léopard de CVVC Chartres et CVVGD St Crépin ont été menés : essais de treuils MEL à Gilze-Rijen.

Après les tests, les deux treuils Léopard ont été transportés vers leurs aérodromes respectifs. Voici les images du MEL-Léopard de St Crépin : arrivée du treuil MEL à Saint-Crépin.


Une nouvelle société, GWE (Glider Winch Europe), sans aucun lien juridique, ni financier avec MEL, assure désormais le service de maintenance des treuils Léopard et Van Gelder, mais leur production est pour l'instant arrêtée.

En 2009, GWE a réalisé une transformation du treuil Léopard-2 de St Crépin, fabriqué par MEL en version à 2 tambours, en 4 tambours. Vous pouvez voir ici un reportage des tests menés à l'aérodrome Gilze-Rijen au Pays-Bas.

En 2010, GWE a mené la conception d'un nouveau treuil, appelé Puma. Il est équipé au choix de deux ou de quatre tambours, et motorisé par un moteur diesel Volvo, avec un convertisseur ZF.

Une cabine confortable, et un niveau d’automatisme élevé en font un outil exceptionnel, tout dans la lignée du Léopard. Ce treuil est livrable à partir de novembre 2010.

GWE fabrique aussi les pièces et accessoires : têtes d’azimut pour câble synthétiques et acier, guillotines pour les deux types des câbles, et les dispositif de mesure de force sur câble.